2011年11月21日星期一

Jayne Mansfield 1967 Simon Liberati

Celle que l'on confondait robe de soirée parfois avec Marilyn Monroe n'a pourtant pas eu la même carrière cinématographique. Sex-symbol, célèbre playmate, Jayne Mansfield était l'image parfaite de la Hollywood movie star, cantonnée aux r?les de ? dumb blond ? dont la na?veté systématique était supposée attirer la gent masculine. ? La Mansfield ? s'était ainsi fa?onnée un personnage proche des femmes qu'elle incarnait à l'écran. Cette jolie brune d'origine avait commencé très jeune à se teindre les cheveux en blond, une peroxydation hebdomadaire qui l'avait rendu quasiment chauve à trente ans, l'obligeant à porter des perruques toutes plus volumineuses et vulgaires les unes que les autres. Et puis il y avait aussi cette passion pour les coeurs, le rose, les tenues extravagantes et les chihuahuas, un attirail de ? pouf ? bas de gamme proche de celui d'une Paris Hilton d'aujourd'hui. Jayne Mansfield semblait perdue dans son époque, entre des années 50 qui l'avaient consacrée et l'amorce d'une nouvelle décennie robes de soirée qui marquerait son déclin. Alors il fallait en faire plus que les autres, jouer avec la presse à scandale et tenter de faire de chacune de ses venues dans un festival ou une soirée mondaine un événement. Arborant des robes à découpes latérales montrant ses formes généreuses, portant fièrement sur ses seins ses chihuahuas au noms enfantins de Popsicle et Momsicle, Jayne n'avait généralement pas de films à présenter mais elle se devait d'être là, ne serait-ce que pour pouvoir découper l'article paru dans la presse le lendemain, et le coller soigneusement dans l'un de ses nombreux albums. Qu'importe ce que l'on disait d'elle, lire son nom quelque part la rassurait. Au moins, elle existait. Difficile de se rappeler de Jayne, l'actrice. En 1967, elle n'était déjà plus qu'une parodie d'elle-même, ne figurant plus depuis plusieurs années à l'affiche d'un quelconque film. Simon Liberati, avec un ton ironique et distancié pratique une oraison funèbre sans détours de cette femme méconnue à la vie tourmentée. De nombreuses unions ratées, des relations destructrices avec des amants drogués ou cogneurs, et des relations ambigu?s avec Anton LaVey, leader de l'Eglise de Satan, autant de caractéristiques propices robe de soirée 2012 à entretenir le mythe Mansfield.

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